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Gold – Introduction (French)

Age après âge, quand la justice est écrasée, quand le mal règne suprême, Je reviens. Je renais sur terre pour sauver le monde. 

—Bhagavad-Gita1 [1]

Tout un peuple, toute une nation, se sentent aujourd’hui forts et heureux, parce que parmi ce peuple n’est pas seulement apparu le Führer, mais aussi le Sauveur.

—Hermann Göring2 [2]

Les dieux – c’est-à-dire les surhommes divinement inspirés – ne naissent pas sur terre chaque jour, ni chaque siècle. Et lorsqu’ils viennent, et vivent et agissent à leur manière miraculeuse, tout le monde ne les reconnaît pas, ni toutes les nations. Bénie soit la nation qui suit jusqu’au bout les hommes divins nés parmi elle, et qui, dans la victoire ou le désastre, reste fidèle à leur esprit ! Cette nation finira par triompher des forces de mort, et s’épanouira dans la beauté, la force et la joie, pendant que le reste du monde ingrat restera dévasté à ses pieds.

Il y a trente ans, on aurait pu croire que les jours des dieux étaient passés à jamais ; que la promesse donnée au monde dans le Livre des livres – la Bhagavad-Gita – ne serait jamais accomplie à nouveau ; que l’humanité, de jour en jour plus dégénérée, plus abâtardie, plus stupide, plus malade, plus laide, était devenue incapable de produire un Individu digne d’accomplir une mission divine à une échelle internationale. En Orient tout comme en Occident, même les races supérieures étaient, ou semblaient être, en complète décadence, non,  complètement épuisées, proches de leur fin.

Mais le message du triomphe de la vie, toujours et encore – la promesse de Dieu – ne peut jamais faillir. Les paroles prononcées par l’éternel Préservateur du monde, personne ne se  rappelle quand, à Kurukshetra3 [3] : « Je reviens… », ne furent pas prononcées en vain. Elles restent vraies pour toutes les époques, et pour tous les pays dans lesquels une race vraiment noble, même fatiguée, même recouverte par l’ombre de la mort, est encore suffisamment vivante pour témoigner de leur accomplissement ; pour s’émerveiller et pour adorer ; et pour se lever à l’appel du Sauveur revenu. « Quand la justice est écrasée, quand le mal règne suprême » – quand tout espoir semble irrémédiablement perdu –, le Sauveur est déjà là, attendant, inaperçu parmi la foule, prêt à Se révéler.

A la fin de la première guerre mondiale, de l’Allemagne prostrée surgit l’Homme destiné à insuffler une nouvelle force et une nouvelle fierté, une nouvelle joie de vivre, non seulement à son propre peuple, mais aussi à l’élite raciale du monde entier ; le plus grand Européen de tous les temps : Adolf Hitler. Seul, sans autres richesses que l’amour de son grand cœur, une volonté indomptable, et l’intuition des choses éternelles ; sans aucune autre force que la  puissance irrésistible de la vérité ; sans aucune aide que celle des dieux invisibles, dont il était l’Elu, il accomplit ce dont aucun homme n’aurait même pu rêver. Non seulement il sortit  l’Allemagne de la pauvreté, de l’esclavage et de la corruption – de la poussière – et l’éleva à nouveau au rang d’une grande puissance, mais il fit d’elle le héraut d’une idée splendide de portée éternelle et universelle. Pendant quelques brèves années – jusqu’à ce que la juiverie internationale réussisse à soulever contre lui les forces de la majorité stupide de l’humanité – il put montrer au monde le chef d’œuvre de son génie créatif : une super-civilisation, matériellement parfaite, et, en même temps, inspirée par une foi dans les valeurs supérieures de la vie, consciente du vrai but de la vie, comme aucune autre ne l’avait encore jamais été, même dans l’Antiquité ; le premier pas vers l’Ordre Nouveau en Europe, précurseur d’un nouvel « âge de vérité » dans l’évolution du monde ; cette gloire que fut l’Allemagne nationale-socialiste.

Si l’Allemagne était sortie victorieuse de la seconde guerre mondiale, et avait imposé le rêve  de Hitler à toute la sphère terrestre – ou s’il n’y avait pas eu de guerre, et si l’Idée avait gagné du terrain lentement et régulièrement, par la seule force de son attrait pour l’aristocratie naturelle de l’humanité – quel endroit merveilleux serait devenue cette planète, en moins d’une génération ou deux ! Nous aurions alors assisté au règne intelligent des meilleurs, sur un monde organisé d’après ce même esprit dans lequel les conquérants beaux, forts et sages – les Aryens ou « nobles » – organisèrent l’Inde dans les temps bien éloignés où la fierté nordique était encore vivante dans leurs cœurs, unie au souvenir de leur lointaine patrie arctique.

Nous aurions vu la hiérarchie naturelle des races humaines – et des individus –, partie intégrante de la hiérarchie naturelle des êtres, ordonnée par le Soleil, restaurée et maintenue, appuyée par la loi, exaltée, dans une religion naturelle réinstallée, partout où, selon les paroles de la Bhagavad-Gita, « la corruption des femmes a provoqué la confusion des castes » ; en vérité, « une nouvelle terre et un nouveau ciel » ; la renaissance du monde sous le Signe du Soleil.

Les hommes furent trop stupides et trop vulgaires pour comprendre la beauté de ce rêve. Le monde – la race aryenne elle-même, en gros – refusa le cadeau de l’amour et du génie de Hitler, et lui répondit par la plus sombre ingratitude. Peu de Grands ont été aussi impitoyablement diffamés que lui, par leurs contemporains indignes. Personne n’a été aussi totalement incompris, aussi systématiquement trahi, et, surtout, aussi largement haï.

Maintenant – extérieurement du moins – les agents de désintégration l’ont emporté. La fière et belle Allemagne nationale-socialiste est en ruines ; des centaines des plus actifs collaborateurs de Hitler sont morts ; des milliers vivent, en captivité, une vie pire que la mort. Et les millions qui l’acclamaient il y a seulement quelques années avec un enthousiasme allant jusqu’à l’adoration, sont maintenant silencieux. « Es ist das Land der Angst » – « c’est le pays de la peur » – ce furent les paroles qui me furent adressées à Saarbrücken, en 1948, pour résumer la situation générale en Allemagne occupée. Et personne ne sait où se trouve Hitler, s’il est  encore en vie.

Pourtant, la foi nationale-socialiste, basée sur des vérités aussi anciennes que le Soleil, ne  pourra jamais être effacée. Vivant ou mort, Adolf Hitler ne pourra jamais mourir. Et tôt ou tard, son esprit doit triompher.

Ce livre est adressé à tous ses partisans fidèles, à l’intérieur ou en-dehors de l’Allemagne ; à tous ceux qui, en 1948, adhèrent aux idéaux nationaux-socialistes aussi fermement qu’ils le faisaient en 1933 et en 1940.

Mais il est spécialement adressé aux Allemands – à ceux qui ont conservé la foi en notre Führer sous les pluies de feu et de phosphore déversées sur eux, par les avions anglo-américains, nuit après nuit, pendant cinq ans ; à ceux qui ont continué à l’aimer et à le vénérer  au milieu des atroces conditions d’après-guerre imposées à eux par ses ennemis – sous des  humiliations de toutes sortes ; sous des persécutions ; et dans la faim ; dans les camps de concentration, ou dans la lugubre désolation de leurs maisons en ruines – en dépit de toutes les tentatives frénétiques de les « dénazifier » à tout prix ; aux hommes d’or et d’acier que la défaite n’a pas pu décourager, que la terreur et la torture n’ont pas pu briser, que l’argent n’a pas pu acheter : les véritables Nazis, mes camarades, mes supérieurs – car je n’ai pas eu l’honneur de souffrir matériellement pour nos idéaux, comme eux – les seuls, parmi mes contemporains, pour lesquels je mourrais avec joie.

Je remercie tous les amis qui, dans ce pays ou l’extérieur, m’ont aidée dans mon effort pour  préparer, avec eux, la résurrection de notre Ordre Nouveau.

Je ne peux pas non plus m’empêcher de remercier ceux de nos ennemis qui, sans savoir ce qu’ils faisaient, m’ont si gentiment permis de venir en Allemagne. Eux aussi – pour une fois –  ont agi en instruments de ces Forces invisibles qui sont déjà en train de préparer la voie pour le triomphe ultime du Svastika.

HH !
SAVITRI DEVI MUKHERJI
Alfeld an der Leine (Basse-Saxe), 3 octobre 1948.